Artificialisation des sols et perturbation du cycle de l’eau

En passant de 18 000 à 33 000 m² de surface, l’agrandissement de l’aérogare aggrave l’artificialisation des sols qui, en plus de participer au dérèglement climatique et à l’érosion de la biodiversité, présente un risque pour la qualité et les dynamiques de l’eau à échelle locale.

Pollution des champs captants

Nous doutons fortement que le survol des avions ait un faible impact sur les champs captants, notamment à propos de la teneur en métaux lourds des terres agricoles locales.

Perturbations des dynamiques de l’eau

En favorisant le ruissellement des eaux de pluie aux dépens de leur infiltration, les surfaces imperméables détournent le cours naturel de l’eau, court-circuitent le phénomène de recharge des nappes phréatiques, et augmentent ainsi la survenance d’étiages précoces d’un côté, et d’inondations en surface de l’autre.

Précisons tout de même que cette bétonisation des sols ne se limiterait bien évidemment pas à l’aéroport lui-même, mais serait par ailleurs le fait des infrastructures routières, immobilières et commerciales que l’extension induirait.

Pourquoi alors fermer les yeux sur la pollution et l’artificialisation de cette zone supposément protégée lorsqu’il s’agit d’étendre la superficie de l’aéroport et d’accroître son activité?

Nappe phréatique de la Craie – eau protégée par la MEL ?

Nos revendications

  • La MEL doit respecter ses engagements dans le cadre de la démarche “Gardienne de l’eau”.
  • Plafonner le trafic aérien pour limiter les pollutions des eaux.
  • Limiter le bétonnage sur le site de l’aéroport et sur les champs captants de la nappe phréatique de la Craie pour des projets annexes à celui de l’aéroport (immobilier, infrastructures de transport…).
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